Une prise d’empreinte est effectuée par le dentiste et envoyée au laboratoire de prothèse dentaire.
Il va créer un modèle en plâtre à partir duquel le technicien du laboratoire fera ce que l’on appelle un porte empreinte.
Celui-ci est donc fait sur mesure et sa spécificité est d’avoir des trous positionné au niveau des implants
afin que les transferts d’empreintes (tiges en métal vissées sur les implants) puissent passer au travers du porte empreinte.
Cette technique d’empreinte implantaire dite « pick-up » (ou à ciel ouvert) demande un travail et coût supplémentaire mais elle est la plus précise.
C’est donc celle-ci que le Dr Suba pratique dans son cabinet dentaire, pour obtenir le meilleur résultat.
La vidéo montre le vissage des transferts, toujours à l’aide de la clé dynamométrique qui permet de contrôler la force de serrage.
Le porte empreinte est positionné en bouche pour vérifier qu’il est bien adapté.
Le contrôle réussi, le praticien retire les vis de cicatrisation et met à la place le transfert d’empreinte sur chaque implant de la mâchoire supérieure et inférieure.
Un contrôle radiologique est effectué pour s’assurer que tous sont bien en place et pour vérifier les axes.
Les résultats seront envoyés au prothésiste pour passer à l’étape suivante qui concerne la réalisation de bloc de cire pour chaque mâchoire.
Au cabinet, une nouvelle empreinte, plus simple celle-ci, est faite (matériau jaune dans la vidéo).
L’arc facial en vue du traitement gnathologique est positionné sur le visage du patient.
Les blocs de cire sont positionnés en bouche pour vérifier, puis le praticien met un feuille d’aluminium sur le bloc de cire avant de le chauffer.
Il est chauffé pour faire plus facilement des incisions qui le rendent plus souple.
Les deux bloc sont positionnés en bouche, le Dr Suba fait des encoches à l’aide d’un outil tranchant pour servir de repères au prothésiste.
Des agrafes permettent de relier les deux blocs et de ne pas bouger.
Retour chez le prothésiste
Un nouveau modèle en plâtre est réalisé afin de préparer la confection des prothèses.
La vidéo ne présente pas le grand travail pour les réaliser, vous pouvez le voir dans cette autre vidéo :
Fabrication d’une prothèse complète en Hongrie par le prothésiste.
La barre métal qui se visse sur les implants et supportera la prothèse est aussi réalisée par le prothésiste.
Prochaine étape : la barre en métal.
Celle-ci est vissée sur les implants, la prothèse vient se clipser dessus à laide de cavaliers en téflon dans l’intrados (partie côté gencive).
S’en suit des vérifications de l’occlusion, de l’esthétique au niveau des lèvres.
Une fois le test réussi, les vis fixant la barre sont recouvertes par du composite afin d’éviter qu’elles se dévissent et pour le protéger du stockage de résidus alimentaires à cet endroit.
La prothèse qui a été finalisée au laboratoire avec un polissage (on remarque la différence de couleur et apparence de la fausse gencive) et placée en bouche.
Des réglages de l’occlusion sont effectués à l’aide d’un papier sur lequel la patiente doit mordre.
Ces feuilles de papiers sont très fines, de l’ordre de 40 microns (comparativement une feuille de cahier mesure environ 100 microns).
Quand tout est parfait, le Dr Suba termine par des photos qui viendront compléter le dossier du patient.
Plus bas dans cette page vous trouverez le témoignage de cette patiente à la fin de son traitement dentaire en Hongrie avec le Dr Suba.
Vous pouvez aussi consulter la page de notre site internet consacrée aux prothèses fixes sur implants dont la prothèse clipsée sur implants afin de connaître son prix, le déroulement du traitement.