Il y a eu une journée, où il a fallu tailler les dents, c’est cette étape qui a dû être très longue ?
La préparation, oui. Après, il fallait revenir une seconde fois pour à nouveau fignoler les choses et là aussi, ça a pris pas mal de temps. Mais je ne suis pas déçu, je suis même très content du travail réalisé.
Esthétiquement ?
C’est une nouvelle vie, une nouvelle façon d’aborder les choses.
Quel était votre problème dentaire, en fait ? Couronner toutes les dents, car pas belles, abîmées ?
Pas belles, car quand j’étais petit, j’ai eu un vaccin et j’ai pris des antibiotiques.
De la tétracycline ?
Oui, ce qui a fait que toute ma vie, depuis l’âge de 6-7 ans, les dents ont été marrons et j’ai subi ma vie comme ça. Et là, j’estime que c’est une nouvelle vie qui recommence. Et quitte à payer cher, autant payer quelque chose de valable avec des couronnes zircone. Venir à Budapest en Hongrie, c’était idéal pour moi.
Vous venez depuis la Guadeloupe, vous avez fait un arrêt sur Paris ?
De Paris, à Budapest. Deux heures de vol entre Paris et Budapest, le taxi est venu me récupérer et m’amener à l’hôtel. Et de l’hôtel, le dimanche soir, on m’a contacté pour me demander si j’étais bien arrivé en Hongrie. Il y a un suivi, quand même, on n’est pas laissé à l’abandon.
Et comment vous débrouillez-vous sur place en Hongrie ? Vous parlez anglais ?
Non, je ne e parle pas.
Alors comment se débrouille-t-on alors ? Car il y a certains patients qui ne disent parler que français. Comment avez-vous fait, était-ce plus dur ?
Non, pas plus dur, dans la mesure où je connais quelques petits mots en anglais. Venant de la Guadeloupe, les îles anglophones, comme Saint-Martin, j’y vais souvent, j’avais donc quelques notions. Mais c’est vrai que c’est un handicap, car ici, les gens parlent vraiment anglais.
Vous avez quand même pu manger, boire ?
Oui, je suis sorti, j’ai pu visiter Budapest, c’est une ville extraordinaire.
Vous avez donc pu vous débrouiller, aller dans Budapest sans parler la langue.
Oui, les gens sont sympas et il y a pas mal de touristes. Il n’y a pas d’a priori.
L’idée que vous vous faisiez de Budapest, avant de venir ?
Par rapport à la télévision, on a toujours des images qui nous font croire que ce sont des Pays de l’Est, mais pas du tout. C’est comme si on était en France. Je trouve Budapest petit, certes, mais très moderne, touristique, propre, les gens sont agréables. Il y a de belles choses à voir, des monuments, etc. Ça vaut le coup de venir, même en temps que touriste dentaire en Hongrie. J’ai profité des soins pour découvrir la ville, de nouvelles choses.
Avant, vous aviez fait peu de soins dentaires ? Vos dents étaient marron.
C’est-à-dire qu’au fil des années, on se rend compte que la communication devient difficile. Moi, en tant qu’artisan, c’était parfois gênant avec le public. Mais bon, ça n’a pas été quelque chose de dramatique.
Globalement, donc, une bonne expérience ?
Oui, et le docteur Szrebro a fait ce qui était nécessaire, il a travaillé correctement.
Avec son collègue, non, il n’était pas seul ?
J’ai eu trois personnes qui se sont occupées de moi, suivant les soins. Le docteur Szrebro arrivait en dernier lieu pour superviser, fignoler et donner son avis une fois toutes les dents refaites avec les couronnes zircone. C’était très bien.
Vous recommanderiez à vos proches ?
Je dis, allez-y les yeux fermés.
Vous n’êtes pas le cobaye, y a-t-il des gens qui attendent de voir ?
Non, car en fin de compte, quand vous avez des problèmes dentaires, vous êtes solitaire, en fin de compte. On n’en parle pas trop. Mais on sait ce que pensent les autres. Mais je dis aux gens qui ont des problèmes, et pas seulement de décoloration des dents, le docteur Szrebro et le docteur Török sont les personnes idéales.
Il est zen.
Très posé, très calme, il vous met en confiance et les collaborateurs et collaboratrices, Luc et Eniko sont extraordinaires. Par rapport à un dentiste que j’ai été voir à Paris, très bien certes, mais leur approche n’est pas la même. Là, on parle de soins dentaires, pas de finances. En France, et même en Guadeloupe, c’est toujours finances. Mais ici, ce sont des soins dentaires, il a fait son travail. Et je remercie Luc qui était toujours là. On a des intervenants qui nous parlent en français, qui nous rassurent.
J’ai fait toute la communication en amont et après, vous avez des relais sur place. Mais j’étais là aussi au début, pour voir si vous étiez bien arrivé. Et au départ aussi, pour faire le point, pour voir avec le docteur, montrer les radios.
Oui, là-dessus, je suis content, parce que je sais que je rentre chez moi.
L’information donnée était fidèle ?
Oui, fidèle. Je devais faire un implant, et finalement, il a décidé de faire autre chose.
Oui, de tout refaire les dents en une seule étape avec des couronnes zircone. Si vous mettiez un implant, il fallait revenir après pour faire tout le travail.
Voilà, et comme ça, je n’ai pas à revenir deux fois, ça fait des économies aussi. Et c’est ça aussi le côté professionnel, c’est pallier à différents problèmes et trouver la solution idéale pour que les deux parties puissent être satisfaites.
Super.
Voilà, super.
Merci d’avoir accordé ce temps pour une interview et bon retour sur la Guadeloupe.
Merci et je dis à mes compatriotes de la Guadeloupe, n’hésitez pas.
Oui, il faut voir qu’il y avait une seule étape. Pour les patients qui sont très éloignés, on est toujours prudents, parce que là, on ne peut absolument pas se permettre d’erreurs. C’est donc parfois un peu plus difficile à gérer, pour certaines personnes, on dira même que ce n’est pas la solution idéale. Dans votre cas, une étape de deux semaines, tout est fait, vous repartez, c’est super. C’est un travail qui a très peu de chance de poser problème. A bientôt, donc, et on reste en contact pour le suivi.
Tout à fait, merci. Au revoir.
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